• The Ferris Wheel in Avignon

    Ferris-wheel
    Photos and Text by Corey Amaro


    I love riding the Ferris Wheel especially in the evening.

    French Husband took the picture (above) of me running towards it... Yes I am still a child at heart. He said, "I have never been on a Ferris Wheel, have you?"

    But he has been on one, I remember we rode the Ferris Wheel in Marseilles, overlooking the sea and the city, when Chelsea was a baby. Shaking my head in disbelief I responded to that man of mine, "Sometimes I wonder if you know my name!"

    "Corey, I know your name."

    "What is my middle name?" He looked at me with that look that says 'I am not playing your game'.

    "Ferris" I offered to his silence.


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  •  Dans les valises il y a la mer  - 1

    FICHE TECHNIQUE

    Pierre ( 2006)

    Je ne sais pas comment commencer. Peut être par ce poème, retrouvé dans un cahier. Mon héritage. Anne. Anne écrivait ces choses. Il y a une date, à côté. 1989. L’année de notre séparation. Nous sommes restés amis après, comme on dit. Il n’y avait pas d’enfants, nous n’étions pas obligés. Le poème, le voici :

    Tu n’étais pas avec moi quand j’ai contourné le mur.
    Tu l’aurais escaladé, toi.
    Ou bien tu aurais
    Tout cassé
    Explosé
    Moi
    J’ai fait le tour. Un homme
    Regardait un fragment avec amour
    Je n’avais pas de sentiment juste à poser sur ces ruines
    Alors j’ai contourné, simplement
    Laissé loin derrière la fête
    Marché dans des rues, au hasard
    Puis repris l’avion, sans savoir
    Ce qui m’avait entraînée ici.

    Anne est morte il y a douze ans déjà. Un accident. Je ne savais pas pourquoi je pensais à elle, à nouveau, depuis quelque temps. Un de ces anniversaires que votre inconscient aime à fêter malgré vous. Je suis retourné chercher le cahier, que j’avais rangé en haut des étagères du salon  après l’avoir lu, ce jour de 1994 où la mère d’Anne me l’avait apporté avec la nouvelle de la mort d’Anne, elle ne voulait pas que je l’apprenne autrement.

    J’ai relu le poème. J’ai pensé à cette époque, au temps passé. Nelly m’a trouvé rêvassant sur le canapé. Elle m’a embrassé dans le cou  sans poser de questions. Ensuite, elle a mis un morceau de Coltrane  et m’a pris par le main pour qu’on danse. J’ai un peu reniflé sur son épaule. Le téléphone a sonné. Nina prévenait qu’elle serait en retard, elle était restée chez son amie. C’était soir de foot pour Jules, on était tous les deux. C’était bien.  J’ai oublié Anne et ses poèmes

    http://daniellevioux.over-blog.com

     

     


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